Tènement : parcelle de terre parfaitement délimitée.
Noue : Surface pavée à deux plans inclinés, dont l'intersection forme une rigole.
Portance : Capacité à soutenir la construction sans compression trop grande.
Excavation : Creux, cavité (naturelle ou non) dans le sol ou le roc.
Refend : Mur placé à l’intérieur d’une construction et non en périphérie (cloison).
Maçonnerie : Ouvrage de construction à base de pierres, de briques, etc., généralement assemblés entre eux à l'aide d'un liant (plâtre, ciment, etc.).
Chaînages : liaisons entre porteurs horizontaux et porteurs verticaux.

PLAN DE MASSE	AIRE DE MANŒUVRE	PAROI VITRÉE DÉTAILS
ÉTAGE COURANT	COUPE TRANSVERSALE

Mercredi 30 Janvier 2002 : Une fois arrivé sur le boulevard Massena, entre le faisceau SNCF et le périphérique, un étrange élément se distingue des usines désaffectées, des grues, des tours et des chantiers. Un bâtiment parfaitement rectangulaire, à la façade non pas austère mais à moitié opaque qui d’une part reflète le ciel et d’autre part laisse entrevoir l’activité qu’elle renferme.

L’Hôtel Industriel Berlier, car c’est son nom, paraît imposant quand on l’aperçoit de loin, mais de près donne par sa forme géométrique parfaite et sa texture transparente une impression toute autre. En effet le fait de voir l’activité grouillante qui y règne donne l’impression d’une petite communauté resserrée, d’un ensemble de bureaux compressés pour tenir dans cet îlot coincé au milieu des voitures et des trains.

Pourtant, c’est une impression d’espace que l’on ressent quand on y entre. Au 7^ème étage de la section A reposent les bureaux de l’agence de son architecte Dominique Perrault. C’est ici que l’on conçoit les plans, les modélisations, les maquettes de tous les projets. Aucune cloison n’arrête le regard, les ordinateurs, plans, décombres de fils et tasses de café s’étendent sur une bonne dizaine de mètres. Ils sont entourés d’étagères où l’on trouve plusieurs dossiers et plusieurs livres d’architecture ; les préférés, sans doute.

Lorsqu’on entre face à la longue salle on trouve d’abord un immense plan de travail où reposent tous les plans des différents projets. On peut y voir quelques traces de feutre et des remarques des différents architectes indiquant des défauts à corriger.

Ensuite quatre rangées de bureaux s’étendent sur toute la largeur de la pièce et sont recouvertes de plans et d’écrans d’ordinateurs commandés par les architectes. L’atmosphère est alors impressionnante.

Tous parlent aux moins trois langues ; on entend ainsi de l’allemand, du japonais, et bien sûr du français. Les termes sont souvent très techniques, mais on comprend quelques fragments de phrase comme " la façade est en retrait par rapport à la structure ou pas ? ", " je ne sais pas, regarde les plans " ou des paroles plus décontractées, " vous connaissez Michel ", demande une architecte, " oui, ça t’embête de travailler avec lui ? C’est vrai ? Pourtant il est plus chic qu’Olivier, et plus riche, quelqu’un l’a déjà vu ? ", " ouais ", " t’es d’accord il est chic ", " oui mais imbu de lui-même ", " tu trouves ? "…

Tous ces architectes sont dessinateurs, infographistes et ingénieurs. Ils sont tous polyvalents et semblent savoir tout faire. Lorsqu’on observe un écran, on distingue les plans des bâtiments, des cotations, des éclairages. Le bâtiment s’y construit rapidement avec la dextérité géniale et la rapidité de l’architecte.

Le fond de la salle est occupé par une multitude de maquettes de projets futurs et de projets déjà réalisés. Ainsi repose sur une grande photo satellite du XIII^ème arrondissement une maquette en bois simpliste de la Bibliothèque François Mitterrand.

A la vue de ces bureaux et de leur intense activité, on aurait plaisir à rester pour observer les architectes façonner les bâtiments devant leurs écrans, ajuster leurs maquettes au milieu de ce chantier miniature pour les voir plus tard se réjouir devant la photo de leur édifice construit et solide que les gens découvrent à hauteur d’homme, et non plus sur un dessin.

Photos

Bibliographie

Notions :

Etude de l’Hôtel Industriel :

TPE

TPE réalisé par Jean-Baptiste MADELEINE au lycée Richelieu de Rueil-Malmaison au cours de l'année scolaire 2001-2002.
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Remerciements

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